Les films d’animation récemment à l’affiche en salle (Ma vie de Courgette, Ratatouille, Ice Age, Madagascar, etc.) et les jeux vidéos proposés par Microsoft, Sony, ou encore Nintendo redoublent d’effets spectaculaires et tentent de reproduire le monde sensible de la manière la plus réaliste qui soit. Dans ce but, les professionnels du monde virtuel ont recours aux logiciels les plus performants. On faisait pourtant des films d’animations bien avant l’utilisation de l’ordinateur, avec des techniques aussi diverses qu’inventives. Dessins image par image, pâte à modeler, sable ou poupées en tous genres et toutes matières ont été employés pour raconter des histoires à la place d’acteurs humains.
Or ces films, souvent de durée courte, ne sont malheureusement que très peu visibles dans les circuits de diffusion habituel. Les festivals sont dès lors une plateforme propice à la découverte de courts-métrages d’animation. D’autant plus que le genre présente un potentiel didactique intéressant, de par la variété des techniques mises à contribution et l’originalité narrative que permet une forme d’expression libérée de toutes contraintes réalistes. On peut ainsi faire parler des animaux ou des maisons, attribuer une gestuelle et des traits surnaturels aux personnages, et faire évoluer les histoires dans des univers imaginaires.
Les programmes élaborés par le festival Animatou sont composés de films adoptant différentes techniques d’animation – des plus artisanales aux plus digitales, voire un mélange des deux. Les séances seront introduite par des spécialistes de l’animation, qui expliqueront aux élèves les rudiments du genre.