Médias et presse 2024

Voici quelques podcasts d’émissions et autres articles de presse qui nous font l’honneur de parler d’Animatou cette année. Nos ami·es de Radio Vostok nous ont accueillis chez eux juste avant le festival, avant de se joindre à nous pour un direct avant la compétition Doc’Anim au Bio. Du côté presse écrite, notre partenaire Le Courrier nous consacre également un article.

Pour commencer, on vous propose une petite plongée dans cette édition 2024 à travers quelques capsules de la très talentueuse Jennifer Barel:


La Quotidienne du 26.9.2024

Le festival Animatou revient pour sa 19ème édition du 3 au 12 octobre 2024. Animatou est spécialisé dans le cinéma d’animation avec des films pour tous les publics.


Le Courrier du 26.9.2024
Le Temps des 5-6.10.2024
Sauvages : la fable écologique de Claude Barras

Podcast Radio Vostok dédié à Sauvages de Claude Barras

Le réalisateur Claude Barras vient nous parler de son nouveau film « Sauvages ». Après le multi récompensé « Ma vie de Courgette », il a pu avoir plus de facilité pour monter ce nouveau projet qui est une fable écologique, tourné en stop-motion. Le film se passe à Bornéo avec Kéria qui recueille un bébé orang-outang menacé. Le film oppose la vie nomade aux compagnies forestières qui détruisent l’habitat naturel. Le réalisateur s’adresse principalement aux enfants et avec un film d’animation différent du divertissement auquel ils sont habitués. Il aime profondément l’artisanat et le fait de prendre son temps pour faire son film, image par image et loin de la vitesse du numérique.
Pour développer son scénario, Claude s’est entouré notamment de Catherine Paillé et Nancy Huston. Il est aussi allé sur place à Bornéo, rencontrer des nomades, il nous raconte comment se passe leur vie sur place et leur rencontre. Ce film engagé et politique sur un thème difficile est pourtant porteur d’espoir. Le film est en salles dès ce mercredi 16 octobre.

Elie Chapuis, l’émotion à fleur de peau

Un joli article sur Elie Chapuis (réalisateur de Canard et animateur sur Sauvages), publié le 22 octobre sur le compte Instagram du Temps

Elie Chapuis, l’émotion à fleur de peau

Les marionnettes n’ont plus de secret pour l’animateur lausannois, capable de leur faire exprimer une impressionnante palette d’expressions. La preuve avec «Sauvages», le film de Claude Barras⁣
Mis à jour le 21.10.2024 à 12h53⁣

Il est l’un des talents suisses les plus réputés dans l’art délicat de donner vie à des marionnettes. De leur apporter à l’écran un supplément d’âme, une étincelle dans le regard… Le monde de l’animation s’arrache d’ailleurs le savoir-faire de ce Lausannois de 44 ans, Elie Chapuis, aussi bien en France (Interdit aux chiens et aux Italiens) qu’aux Etats-Unis avec les films de Wes Anderson (Fantastic Mr. Fox et L’Ile aux chiens). Et sans lui, les personnages de Ma vie de courgette, ou de Sauvages (actuellement à l’affiche), les bijoux de Claude Barras, n’auraient pas la même saveur.⁣
⁣Sur un tournage, il peut passer des mois seul à manipuler ses poupées, à les faire se mouvoir millimètre par millimètre, à 12 ou 24 images par seconde. C’est la technique du stop motion. A ce rythme, inévitablement, des liens quasi charnels se nouent entre l’animateur et ses créatures. «Je sais quelles sont leurs limites, je connais leurs pensées intimes, nous explique Elie Chapuis. Mais le plus important reste l’émotion à leur transmettre. Souvent, j’y parviens grâce à de petits riens: une hésitation dans un geste, un regard fuyant, un tremblement de paupière… J’observe beaucoup les gens dans la vie de tous les jours, pour capter des mouvements particuliers avant d’essayer de les retranscrire image par image. Notamment lors de conversations intimes, qu’il s’agisse de personnes amoureuses ou en colère… Là, les barrières de leur langage corporel tombent et laissent entrevoir des émotions sincères, profondes.»⁣

📷 ⁣
1/ Portrait d’Elie Chapuis: ©Claude Dussez (@claude_dussez_photographies)⁣
2/ Elie Chapuis à l’atelier, ©Grégoire Baur / LT⁣

🖊️ Christophe Pinol

https://www.instagram.com/letemps.ch/p/DBa-7GQuMyk/?img_index=1

Un article sur Flow dans Libération des 26-27.10.2024